Un contexte mondial

L’augmentation de la population mondiale entraine une pression de plus en plus forte sur la ressource en eau

L’eau de pluie est une ressource abondante dans beaucoup de régions du Globe.

La gestion de la ressource en eau est une difficulté et une priorité pour de nombreuses zones géographiques : Villages éloignés des infrastructures communes d’adduction d’eau, zone urbaines à fort développement dont les réseaux d’eau ne permettent pas une distribution régulière ou de qualité potable.

En 2015, selon les Nations Unies, il y avait encore près de 748 millions de personnes dans le monde privées d’accès à une source améliorée d’eau potable !

En Afrique rurale, les filles et les femmes passent 26% de leur temps quotidien à la collecte de l’eau (source).

Les pays pauvres sans réseau d’adduction d’eau fiable payent très souvent le prix fort à des vendeurs ambulants. A Ventiane, au Laos l’eau transportée coûte 14,7 dollars /m3 contre 0 ,11 dollar/m3 pour l’eau de la municipalité (soit 133 fois plus. source).

La qualité de l’eau potable est d’autant moins respectée qu’elle est transportée.

L’usage multiple d’un site de prélèvement (lessive, animaux, toilette) contamine l’eau prélevée dans les puits, les rivières, les lacs.

La qualité des eaux de surface est d’une très grande variabilité (saisons des pluies, saisons sèches, inondations,…).

L’eau de pluie une ressource préservée et abondante.

 

Source : Igor Shiklomanov's chapter "World fresh water resources" in Peter H. Gleick (editor), 1993, Water in Crisis: A Guide to the World's Fresh Water Resources (Oxford University Press, New York).

La société des loisirs des pays développés réclame de grandes quantités d’eau pour satisfaire ses « besoins » :

  • Remplir une piscine domestique, maintenir son niveau d’eau pendant l’été, arroser un jardin sur 100 jours dans l’année (150 à 200 litres/m²) source, laver une voiture (200 litres).
  • L’eau utilisée est souvent de l’eau potable. Certains usages ne requièrent pas une eau potable. C’est le cas des toilettes et du lave-linge par exemple, de l'arrosage du jardin, du lavage de voitures ou du remplissage de votre piscine.

Les précipitations mondiales ce concentrent principalement dans les régions équatoriales, tropicales et subtropicales. 

Quelques exemples de pluviométrie dans le monde :

  • Saint Pierre en Martinique : 4300l/m²/an
  • Dharmasala en INDE: 3000l/m²/an
  • Maldives : 1900l/m²/an
  • Bujumbura au BURUNDI : 1200l/m²/an

 

  • Burgos en Espagne : 600l/m²/an
  • Casablanca au MAROC : 300l/m²/an
  • Assouan en EGYPTE : 51l/m²/an

Les avantages de la récupération des eaux de pluie

  • C’est une ressource gratuite.
  • Réduit la consommation de savon et autres produits de nettoyage. En effet, les ions calcium et magnésium présents dans l’eau dure empêchent les détergents de bien remplir leur fonction. Par contre, l’eau de pluie est douce, les ions calcium et magnésium ne sont pas assez nombreux pour entraver l’action des détergents. Cela  permet de réduire de 40 à 60 % l’usage de savon ou d’anticalcaire. S’ajoutent à cela, des économies sur les frais de détartrage, d’entretien des canalisations qui ne seront plus nécessaires.

 

  • Préserve les nappes d’eaux souterraines qui alimentent actuellement le réseau de distribution (surexploitation). 
  • Permet une certaine autonomie en eau : En cas de sècheresse ou de restriction d’eau.